The Knicks' Wu-Tang Clan promo for Kevin Durant 2019
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Sur : The Knicks' Wu-Tang Clan Promo for Kevin Durant (2019)
En 2019, la NBA a brièvement quitté les parquets pour entrer dans un studio. Cette année-là, les New York Knicks ont tenté un pari inédit : convaincre Kevin Durant de rejoindre la franchise non pas avec des chiffres, mais avec de la culture. Résultat : The Multi-Million Dollar Wu-Tang Clan Music Video Meant for One Person, un clip unique, pensé comme une lettre d'amour musicale adressée à un seul joueur.
Une opération à l'ADN new-yorkais
Pour cette manœuvre, les Knicks ont fait appel à ce que New York a de plus emblématique : le Wu-Tang Clan. L'idée est simple mais audacieuse : rappeler à KD que signer aux Knicks, ce n'est pas seulement rejoindre une équipe, c'est entrer dans un héritage culturel. Le basket devient ici un prétexte, la ville est le vrai sujet.
Le micro comme argument de recrutement
Dans le clip, Ghostface Killah, Raekwon, Method Man, Young Dirty Bastard et RZA se passent le relais. Les couplets ne parlent pas de tactiques de jeu, mais de légende, de respect et de postérité.
Autour d'eux gravite tout un écosystème rap new-yorkais : Fat Joe, Jim Jones, Remy Ma, Papoose, Young M.A., Jadakiss et A$AP Ferg. Chacun incarne un quartier, une époque, une voix. Le message est clair : New York t'attend.
Un clip pensé comme une relique
Ce qui rend la vidéo unique, c'est sa destination : une seule personne. À l'ère du contenu viral, ce clip n'était pas conçu pour faire des vues, mais pour marquer un esprit. Une démarche presque artisanale, à contre-courant du marketing sportif moderne.
Le contraste est fort : une franchise en difficulté sportive qui convoque une mythologie culturelle intacte. Les Knicks ne promettent pas un titre immédiat, mais une place dans l'histoire.
Pourquoi cette vidéo reste importante
Kevin Durant ne signera finalement pas aux Knicks. Mais l'échec sportif n'efface pas la portée symbolique de l'opération. Ce clip est devenu un objet culturel à part entière :
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une rencontre entre NBA et rap,
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un témoignage de la place du Wu-Tang Clan dans l'imaginaire collectif,
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un rappel que New York reste une capitale culturelle, même quand les résultats ne suivent pas.
